En vrac

A peine rentré dans la structure, un point de fuite situé assez haut s'empare du visiteur. Il rayonne depuis une gigantesque alvéole, cavité rétinienne diffusant cette lumière crépusculaire. Deux autres orbites régulièrement veinés répondent en écho  pour former une manière de transept élevé. Étrangement, de la poésie émane de cette confluence de boyaux. C'est pourtant le Léviathan !  Dans quel substrat ces invaginations plongent-t-elles ? Quelle est la main qui a courbé ces nervures ? A la sortie de ces entrailles, on commence à deviner le subterfuge qui a permis une si puissante illusion: Trois bulbes de couleur aubergine remplissent la grande nef de leur surface tendue et enchâssent le monstre. cf: http://www.sergeferrari.com/architecture-legere/anish-kapoor-monumenta-2011-leviathan/